Description

Dans le cadre de l’accord avec Pininfarina pour la remplaçante du cabriolet 1200 Granluce dessiné en interne, Fiat laissa au carrossier la liberté d’en proposer une version fermée.

De ce fait, cette dernière ne fera pas partie du listing officiel du constructeur, sera diffusé en nombre plus confidentiel et sera donc précédée par le cabriolet en 1959.

Hormis ces quelques particularités, il faut considérer dans l’ensemble de ses caractéristiques le rare coupé dans l’heureuse lignée des cabriolets Fiat Pininfarina.

L’introduction de ces modèles intervient dans le contexte historique où la Fiat, vrai constructeur généraliste, souhaite ne plus voir son image cantonnée uniquement à la production des voitures de grande série mais aussi d’aller concurrencer les marques à vocation sportive comme entre autres les anglaises Triumph et Mg plus, bien entendu, Alfa Romeo avec sa Giulietta.

Pour le dessin, le recours à Pininfarina donne un trait équilibré dont la filiation avec les Ferrari 250 PF est visible (un peu comme la Giulietta spider était une Aurelia B24 en reduction..)

Dans cette perspective du gain de noblesse via l’image sportive, la performance joue aussi un rôle.

En plus des versions standard (après le simple arbre de 1200cc de 59ch dérivé du 1100 fut introduit le simple arbre 1500cc de 72ch équipant les 1300 et 1500) des versions sportives S bénéficieront de la collaboration avec Osca des frères Maserati, avec notamment les double arbres 1500 80ch puis 1600 90ch issus de la barquette MT4 de competition.

Notre coupé gris étant équipé d’une motorisation simple arbre, il a néanmoins les caractéristiques abouties propres aux derniers millésimes.

D’abord les 5 vitesses (depuis 1965) mais aussi le freins à disque, en considérant entre autre que les productions propres à Pininfarina – donc ces coupés – en étaient équipées avant que le cabriolet commercialisé par Fiat.

Assises et dossiers sont en cuir (option sur demande dès 1963), le tableau de bord et l’instrumentation complets et élégants.

Dernier détail propre à 1965 et 66, l’emblème trapezoidal laisse la place à celui rond entouré par le laurier en hommage au passé glorieux en course de la marque au début du siècle. Montée en gamme accomplie…

Voiture parfaitement entretenue, patine délicieuse